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Ghetto d'Anniversaire

#1
Préface :
« La Démocratie dit la Démo,
comme La Darnaise ou Monmousseau,
c’est un quartier de la banlieue lyonnaise,
des Minguettes plus précisément,
où depuis vingt cinq ans,
pas grand chose à changer!
Où réhabilitation rime avec démolition!
C'est une chanson d’anniversaire,
pour les cinquante ans de mon frère,
sur le quartier où il a passé sa jeunesse,
en jouant au ballon avec Fernandez,
en écoutant Renaud.
Il en parle tout le temps,
même, qu'il nous sâoule un petit peu ,
avec son quartier d'avant!
Mais pour moi, les Minguettes,
c’est le quartier
où habite toujours mes grands parents,
et tout plein de gens biens
qui ont tenu bon au quotidien
face au qu’en dira-t-on ! "


Sur ton ghetto d’anniversaire,
soufflées les tours de la démo,
t’as plus qu’à chercher sous les pierres,
tes souvenirs du temps passé,
tes souvenirs du temps d’hier.
Et quand la foule crie bravo,
toi l’ancien, le dur, t’as un peu le cœur gros,
devant ce spectacle de guerre,
mais ta jeunesse, ce n’était pas Sarajévo !
Sur ton ghetto d’anniversaire !

Bien sûr, y’avaient ces mauvais coups,
donnés plus souvent à tort qu’à raison.
Bien sûr y’avaient ces coups mauvais
et quand ils étaient pas méchants,
à devenir exaspérant,
à se répéter trop souvent.
Mais y’avait aussi ces rires de gosses
défiant la muraille de béton.
Y’avait aussi ces gosses en rire
te dessinant un avenir
tout différent de la prison.
Sur ton ghetto d’anniversaire !

Bien-sûr y‘avaient ces jours sans fin,
ces jours que l’on disait de rouille.
Bien sûr y’avait la fin des jours
à faire les cons trop loin
pour certains sans retour.
Mais y’avait aussi ces rêves d’amour
passeport d’un espoir de bonheur.
Y’avait aussi l’amour en rêve
un cœur gravé dans l’ascenseur,
prénom gravé au fond d’un cœur.
Sur ton ghetto d’anniversaire !


Bien-sûr y’avaient ces matins gris
quand tu portes en toi
le froid de l’ombre des tours.
Bien sûr y’avaient ces gris matins
où quand le retour des copains,
ou du soleil ça sert à rien.
Mais y’avait aussi tous ces gens bien
toujours prêts à tendre la main.
Y’avait aussi ces gens de bien
porteurs d’espoir pour lendemains.
Sur ton ghetto d’anniversaire !

Bien sûr y’avait ces tours de cons
à regret et pour toujours.
Bien-sûr y’avaient ces cons de tours
comme une frontière à l’ambition.
Mais y’avait aussi le bas des tours
où la solitude n'existait pas,
et faire bande à la tour du bas
sans tuer l’temps mais par passion.
Sur ton ghetto d’anniversaire !

Bien sûr y’avait ce code d’honneur
où ton quartier est le meilleur.
Bien sûr y’avait l’honneur du clan
à finir seul et en prison.
Mais y’avait aussi ces coups de rage
où le courage mieux que l’argent.
Y’avait aussi ces coups de sang
qui t’avais mis dans la légende
par tes folies d’avoir dit non,
à ne point vouloir devenir
ce que d'autres voulaient que tu sois
refusant une identité
n'étant que celle de ton quartier.

Sur ton ghetto d’anniversaire,
soufflées les tours de la démo,
t’as plus qu’à chercher sous les pierres,
tes souvenirs du temps passé,
tes souvenirs du temps d’hier.
Et quand la foule crie bravo,
toi l’ancien, le dur, t’as un peu le cœur gros,
devant ce spectacle de guerre,
mais ta jeunesse, ce n’était pas Sarajévo!
Sur ton ghetto d’anniversaire!
 

chriss

Nouveau poète
#2
j'y reviendrai..........pour ditable..ment .........juste tes mots.........et les miens aprement..........alors sans deux ou bien sans deux N.......peu importe
Amitiés
Chriss